Variante du kenjutsu, le kendo était pratiqué par les samouraïs japonais dans l’ancien temps. Le kendo est considéré comme la voie du sabre et se base sur la force de caractère et le côté déterminé.
Les techniques basiques du kendo
Au kendo, l’attaque requiert le corps, le sabre et le cri ou ki-ai. Le pratiquant de cette disciple, ou kendoka, lance le ki-ai pour déconcerter et apeurer son adversaire. Le kendo compte quatre techniques fondamentales avec l’usage d’une arme ou shinai. Il s’agit notamment du men-uchi ou coup vertical au front. Ce mouvement se base sur la propulsion de la cheville gauche et permet au corps du combattant de se projeter en avant. Le kote uchi ou coup sur le poignet droit permet au corps d’être asséné dans un mouvement vertical selon la ligne centrale corporelle avec une cible différente. Le Do-Uchi ou coup descendant vers le flanc droit s’adresse au coup porté sur le flanc à un angle de 45 degrés. Quant au Tsui-Uchi ou coup à la gorge, il concerne un mouvement de mise en avant du corps vers l’adversaire avec la pointe du shinai.
Quelques termes liés au kendo
Le kendo hakama découle du mot hakamo, un ancien habit pour les femmes porté à partir de la taille. Très large au niveau des jambes, il protégeait à l’origine les jambes grâce à un textile rude et épais. Le kendo kata est un combat codifié de la séquence pour une attaque entre deux adversaires. Ces séquences requièrent l’utilisation du sabre court ou kodachi et de l’élève ou shidachi. Le maître se nomme uchidachi. Le kendo bogu est constitué par les divers accessoires du kendo pour la protection sous forme d’armoire du pratiquant. Le men sert à protéger le visage, le crâne, la gorge et les épaules. Le kote protège les mains, les poignets et les avant-bras. Le do est utilisé pour la protection du torse et du ventre. Le tare concerne la ceinture et les cuisses.