La vie d’un conquérant UFC ne se réduit pas à ce que l’on regarde le soir d’un combat. Cela requiert des années d’études, 3 mois d’entraînement, une diète et un conditionnement mental adéquat pour juste 15 à 25 min sur l’Octogone. Voici quelques vécus de champions à analyser.
Éviter les excès
Au cours de cette phase, ils ne réfléchissent à rien. Le compétiteur Ross Pearson, qui appartient à la catégorie poids léger, commente qu’il suffit de s’entraîner beaucoup et de lutter de façon sereine. Cependant, il reconnaît que cette attitude l’a poussé à l’excès. Il avoue qu’il ne tolère pas qu’un concurrent en salle d’entraînement se donne plus à fond que lui. Donc, s’il se prélasse sur le divan devant la télévision, il imagine son adversaire cognant sur des sacs, pratiquant du sparring ou bien courir. Il gagne 8 km d’avance et il faut impérativement qu’il le rattrape. Forrest Griffin, ex-vainqueur poids lourd UFC en témoigne. Il forçait pendant l’entraînement afin de se motiver et de s’encourager. Malheureusement, on tend à être contre-productif. C’est une limite ténue.
Rendre les membres insensibles à la souffrance
Le compétiteur passe par différents train-train extrêmes afin de se préparer à un combat comme par exemple le fait de prendre un bain dans de l’eau gelée pendant le training, sur des piloris en bois dans le but de renforcer les terminaisons nerveuses. Beaucoup de combattants parlent de gestes répétitifs, ce qui fait qu’une fois qu’ils montent sur l’octogone, tout se déroule naturellement. Ross Pearson, lui, cite aussi ce qu’il a subi en camp d’entraînement afin de devenir un conquérant. En effet, il a rendu ses membres indifférents à la souffrance et cela, en frottant ses jambes au moyen de bombes d’aérosol afin de sacrifier les terminaisons nerveuses. Puis, avec ses pieds, il frappait dans des poteaux en bois dans le but de ne plus rien ressentir dans les tibias. Ainsi, avec cette technique, durant les affrontements, les combattants disent ne rien éprouver. Pour eux, on peut recevoir des coups violents ou terminer KO, ils ne ressentent rien. En bref, l’adrénaline camoufle énormément de choses.