Le sanda ou sanshou symbolise la croissance du wushu en sport de combat. Avec les premières compétitions mondiales de sanshou, les réglementations des diverses fédérations, spécifiquement françaises, se sont adaptées aux conventions internationales. Voici le résumé des grandes lignes.
Conditions d’un combat
Dans la réglementation classique de sanda, la victoire se remporte par KO ou hors combat ou bien aux points durant la fin de la phase réglementaire. Différentes formes de sanshou se jouent sans sollicitation de knock-out. Les compétitions se passent en deux reprises gagnantes de 90 s à 120 s dépendant des catégories, accompagnées d’intermèdes de récupération de 60 s. À propos de l’aire de compétition, elle représente une estrade carrée en bois ou en métal, de substance souple de 8 m de cotés et surmontée de 60 cm, nommée leitai. Les cotés comportent des protections flexibles. Au milieu de la plateforme est croquée la représentation du yin-yang. Et dans quelques compétitions professionnelles télévisées comme le Kungfu king ou le Wulin feng, le ring équipé de cordes substitue le leitai.
Gagner des points
De multiples techniques sont accordées en sanshou tels que les coups de poing et de pieds, les balayages, les saisies et les projections. L’octroi de points résulte de la méthode choisie. Ainsi, les coups de pieds au corps et à la face valent plus que les coups de poing sur ces mêmes membres. Quant aux balayages et aux projections, ils véhiculent beaucoup de points si le compétiteur reste debout. De même, les expulsions de l’aire d’affrontement, les comptages et les semonces au concurrent allouent aussi des points. Par contre, le combattant ne peut pas heurter derrière la tête, le cou ainsi que la nuque, les parties génitales ou devant le genou. Certaines méthodes sont censurées comme les coups de genou, de coude, de tête, les étranglements et les désarticulations, les projections périlleuses, la lutte à terre et les morsures. L’utilisation de ces procédés engendre des sanctions offrant des points à l’autre et probablement une disqualification.