Ce sport de combat de percussion se fonde sur l’usage de gants et de chaussons pour une attaque en force à l’aide des pieds et des poings.
Les origines de ce sport de combat
Faisant partie de la tradition de l’escrime, la boxe savate ou savate française trouve son origine dans le Paris du 19ème siècle avec ses rues sombres et ses faubourgs coupe-gorge, où se déroulaient de nombreux combats de rue avec force coups de pieds violents. Le chausson ou petit soulier est apparu vers les années 1830 pour améliorer l’image rustre et brutale de la boxe savate, et en faire une discipline plus convenable destinée à être pratiqué en salle. La savate française est devenue une pratique d’auto-défense face aux insécurités quotidiennes des rues parisiennes à la tombée de la nuit. Ce sport de rue est devenu un sport de loisir et un spectacle avec des méthodes de percussion, avec une distance spécifique et une posture de redressement.
Les techniques de la savate française
Les coups de pieds et les coups de poing sont codifiés en boxe savate. Les coups de pieds comprennent le chassé latéral ou frontal. C’est un coup de pied émanant de la jambe avant ou arrière. La frappe est effectuée à l’aide de la semelle avec un pied en extension. Le revers fouetté latéral requiert une jambe en flexion sur la cuisse pour permettre à la semelle de gifler la cible. Le coup de pied bas sert à la frappe et au déséquilibre. Certains coups de pied sont prohibés en savate française. Quant aux coups de poing codifiés, il s’agit de l’uppercut, ou encore du coup de poing direct et du coup de poing en crochet. Pour ce qui est du coup de poing en swing, il n’est plus permis de l’effectuer selon le règlement des techniques de boxe savate. Toutefois, certains arbitres se montrent parfois tolérants quant à son usage sur le ring.