La passion pour le MMA augmente considérablement. Toutefois, cette discipline requiert plusieurs critères au niveau de la musculation du corps ainsi que de la souplesse.
La musculation
Considérée comme une véritable carapace naturelle des points sensibles d’un corps, la musculation est exigée pour les combattants afin de gagner en puissance et en résistance. Pour ce faire, il faut se concentrer sur l’augmentation des fibres musculaires pour améliorer la force et la performance. Il faut sélectionner les gestes de grande amplitude qui font appel aux différents groupes musculaires à travers l’épaule jeté, le développé, les pompes, les arrachés et les sauts tout en préservant un volume de travail bas. En priorisant la musculation pour gagner du poids, il convient d’effectuer 25 répétitions par mouvement. Si la force est votre objectif, il faut travailler sur 10 à 15 répétitions. Les charges doivent osciller entre 80 et 90 %. Le combattant doit adapter son entraînement en combinant la force, la résistance et la vivacité. Les compétences seront axées sur la puissance des coups et une réelle aptitude à encaisser les coups tout en supportant les rounds successifs à l’aide d’une technique de combat dissuasive.
La souplesse et ses atouts
La souplesse sert à définir la capacité de frappe, la possibilité d’allonger les coups et la résistance face aux prises de l’adversaire. Pour un corps tout en souplesse, il est nécessaire de travailler la mobilité pour assurer l’amplitude articulaire qui assure une souplesse fonctionnelle. La pratique d’auto-massages, de mobilisation articulaire, d’étirements tractés et dynamiques est tout indiquée. Quant à la souplesse passive, elle concerne en majorité les divers étirements statiques comme la pratique du yoga et du stretching. Des étirements statiques à durée modérée, pratiqués une ou deux fois par semaine pendant les moments de repos, convient également à la qualité de la respiration. Les étirements aident à vaincre la difficulté mentale, la pression et le stress d’avant-combat.