Lors d’une compétition de Yi Quan, on assiste à un combat libre sportif qui combine le combat martial et le self défense. Le combat libre ouvre la voie à l’amélioration des potentialités physiques et mentales du pratiquant à travers la souplesse, la vitesse, l’endurance, la volonté et le courage.
L’art martial et le self défense
En assurant la continuité dans le combat, les pratiquants gardent intacts leur intégrité physique et mentale. Au niveau de l’art martial, la notion de durée et de changement de niveau intègre l’âge du combattant. La recherche de la longévité et de la santé devient une priorité. La pensée chinoise oppose au combat libre la faculté, l’équilibre et l’harmonie, sans une pratique sportive excessive ou violente. L’art martial est évolutif avec la pratique et le temps. Quant au self défense, il fait partie intégrante de l’art martial et le respect de l’adversaire constitue une priorité absolue.
La compétition et le yi quan
L’entraînement initial s’inspire du taoïsme. Avec la notion du « agir sans agir » du wu wei, l’immobilité intègre le Qi ou énergie vitale et le Tao ou voie. Au niveau des postures ou Zhan Zuang, il est plus facile de vivre avec les changements qui s’opèrent à l’intérieur et à l’extérieur. Cette faculté d’adaptation au milieu extérieur est un principe fondamental du Yi Quan. En compétition, lorsque son adversaire tente d’envahir son espace sur le terrain, on est apte à réagir avec spontanéité en ajustant sa réaction avec justesse. Un combat de Yi Quan associe à la fois le vide et le plein dans un espace défini. Grâce au Tui Shou, il est possible d’obtenir une anticipation pour un combat à courte distance et gagner en sensibilité au niveau du contact. Le Yi Quan permet l’adaptation à n’importe quelle compétition tout en opérant pour une voie martiale ou sportive. Le Sanda ou compétition est régi par des règles internationales.