Cela semble un peu inconvenant, voire même carrément stupide, toutefois, le poker et les multiples procédés de combat des arts martiaux partagent de nombreux critères communs capitaux. Voici les différentes similarités.
Les comportements communs
On parle a priori d’aptitudes mentales que demandent ces deux arts. Effectivement, les règles, la maîtrise de soi, le sang-froid et la volonté représentent autant de points forts primordiaux pour réussir à jouer durant des heures, installé à une table de poker patientant pour avoir les bonnes-mains et ce, sans se noyer dans le découragement ou essayer des coups de bluff irréalisables. Ces mêmes attitudes sont indispensables pour braver son concurrent en match singulier, tout en escomptant une accessibilité dans la parade de l’autre et sans risquer des assauts prédestinés à l’échec. Ainsi, ces deux activités exigent un contrôle de soi et ses sentiments cités ci-après, de même qu’une concentration à chaque moment.
Détecter les points faibles
Autre ressemblance, il faut connaître son rival qui est un atout pour vaincre. Ainsi, il faut étudier le jeu de l’adversaire et détecter ses maillons faibles et être à l’affût pour le surprendre, savoir tirer profit de ses erreurs et de chaque éventualité pour foncer sur lui. En poker, on se réfère à une mise légèrement faible précédée obligatoirement d’une grosse relance. En art martial, cela représente un abaissement de garde occasionnant une bonne attaque. Autre similarité, la gérance de son énergie. Une partie de poker peut durer quelques dizaines d’heures successives, requérant la conservation de sa sagacité, en misant sur son énergie et ses moyens financiers jusqu’au moment propice. L’objectif consiste à être le plus productif en une moindre main ou au moindre effort pour diminuer les risques d’échec ou de contre. Cette technique semble similaire dans un combat réel, où il faut patienter certaines minutes avant d’asséner un unique coup fatal, au lieu de s’entêter à frapper inutilement en début de duel.