Le full-contact, né du Karaté et de divers arts martiaux, a vu le jour aux USA dans les années 74. Combinaison idéale du physique ainsi que du mental, le full-contact requiert habileté, self-control, perspicacité, bravoure et une excellente condition physique.
Style américain du karaté
Les frappes se portent vraiment et on se sert fréquemment des pieds. L’objectif consiste à mettre l’opposant KO. En principe, les épreuves s’interprètent aux points. Les pratiquants doivent pour le training, de même que pour les compétitions, se protéger la tête, les mains ainsi que le dessus des pieds. La forme du full-contact évoque celle de la boxe française. Conçu par Mike Andersson, animateur de rixes américaines, pour les nécessités du cinéma pui plagié par les longs-métrages de Bruce Lee et managé par John Rhee, vainqueur de Tae kwon do, le full-contact s’accrut avec rapidité. Ainsi, les premiers challenges se déroulent à Los Angeles. Dans cette activité, les Kata ou combats fictifs du karaté sont exclus. Le jargon japonais a été substitué par des expressions américaines. Les duels se passent en dix reprises et, aux Etats-Unis, les pratiquants du FC sont tous des pros.
Techniques du FC
Voici quelques techniques du full-contact : frappes portées à pleine intensité accompagnées de série de poings et de pieds en haut de la ceinture. On peut aussi pratiquer le balayage du rival dans les armures de pieds et le mettre hors-jeu par knock-out. Les rencontres se pratiquent sur un ring. Elles durent en fonction de l’aptitude des combattants et de l’épreuve. Par exemple, un championnat mondial compte une douzaine de rounds de 2 min. Quant au tournoi d’Europe, il comprend 10 rounds de 2 min et pour les combats de galas, 5 rounds. L’ensemble est surveillé par un arbitre ainsi que trois juges. En résumé, le full-contact représente un bon moyen de cibler une variété de public dans une atmosphère sportive et détendue.