Sport de combat mondialement connu, le karaté comprend des variantes, notamment avec le karaté de rue ou KDR. Afin de démocratiser cette approche, le créateur du KDR a conçu une action de promotion de ce sport via la musique rap.
La méthode KDR
Le fondateur de la méthode KDR ou Karaté de Rue Alexandre Acariès, 3ème dan de Karaté, est coaché par Frank Hernandes, ex-musicien, Khaled Freak, Beatmaker, Raymond LLucia, ingénieur du son sous l’interprétation de Louna Sperone et Alexandre Acariès qui a conçu un morceau sur CD dont la moitié des récoltes est allouée à une association d’aide à l’enfance maltraitée. Tourné à la Ciotat, le clip vidéo inclut des scènes de mise en situation et d’entraînement tout en autorisant les techniques du Karaté de rue. Le projet vise à faire mieux connaître cette discipline tout en mixant l’image du sport du combat et du rap.
Les fondamentaux du karaté
Cet art martial d’origine japonaise provient à la base de l’île d’Okinawa, située dans l’archipel de Ryükyü. Le karaté est fondé sur les techniques de percussion et fait appel à la totalité des armes corporelles comme le doigt, les mains, les avant-bras, les pieds, les épaules, les coudes, les genoux et la tête entre autres. Les méthodes sont essentiellement centrées sur des parades, des esquives, des balayages, des projections et de nombreuses clés. Au combat, le karaté inclut trois techniques fondamentales. Il s’agit du kihon, des katas et du kumite. Le kihon intègre des répétitions individuelles et des méthodes de positions et de déplacements en groupe. Le kata, ou forme, consiste à enchaîner des techniques pour former le corps et collecter des automatismes, ainsi que la transmission des stratégies. Quant au kumite ou combat, il combine les techniques codifiées et une forme libre. Le kumite est soit prédéfini ou coordonné à un nombre d’attaques délimité, souple ou sans contact.