Art martial à part entière, le Tai chi chuan se concentre sur la défense orientée contre l’attaque. Le tai chi chuan peut également être pratiqué en compétition.
Les spécificités du tai chi chuan
Le tai Chi Chuan fait appel aux paumes, au tranchant de la main, aux piques des doigts et au poing fermé. La méthode des mains ouvertes sert à la fois à la frappe et à déséquilibrer l’adversaire. Fondé à partir du tui shou, l’écoute du mouvement adverse permet la déviation en cercle et la contre attaque. Les membres inférieurs cibles sont constitués par les jambes, les chevilles et les genoux. Le tai chi chuan inclut également le shuai jao ou la lutte basée sur de multiples projections. Les armes font partie de la technique comme le sabre, l’épée ou la lance, mais on peut également faire usage d’objets courants tels un journal roulé ou un parapluie. Par ailleurs, l’esquive illustre la défense. L’utilisation des bras pour détourner ou conduire la force rivale dans le vide est essentielle. Les jambes permettent également la conduite de la force sans opposition.
Le tai chi chuan et la compétition
Le tai chi chuan s’apparente à une lutte ancienne, avec des percussions, des clés, des armes et des projections. Il vise à l’opposition de la souplesse par rapport à la force, tout en privilégiant la riposte, la neutralisation et le contrôle. Le mouvement lent et doux améliore la prise de convenance du corps. La compétition en forme est plus stressante face au jury que le tui shou. La forme des mains permet d’appliquer plusieurs techniques combinées gardées jalousement dans le secret. Lors du combat, la stratégie de l’école est dévoilée au public. La théorie de combat se réfère à la rondeur et à la ligne droite pour la compétition de la trame. La rondeur permet de recueillir l’énergie qui est restituée par la ligne droite.